Le cheval qui se méjuge

Le mystère de l'engagement par J L. Cornille Traduction partielle 

En théorie, le cheval engage ses postérieurs sous son corps, se propulsant lui-même vers le haut et vers l'avant.En réalité les antérieurs produisent le plus grand pourcentage des forces verticales vers le haut, 57% de l'impulsion verticale est produite par les antérieurs, tandis que seulement 43%s sont produits par les postérieurs.

Quand un cheval se méjuge, théoriquement cela veut dire le postérieur dépasse la marque de l'antérieur.Ce serait en fait une anomalie cinématique qui place la poussée de l'antérieur trop vers l'arrière.

Le cheval ne se méjuge pas à cause d'un plus grand engagement du postérieur mais à cause de la surcharge sur les antérieurs et un recul de la position de l'antérieur

Vous pouvez voir la même adaptation durant le piaffer. Les chevaux entraînés avec un stick de dressage qui active les postérieurs réagissent en mettant plus de poids sur les antérieurs afin de faciliter le mouvement des postérieurs. Beaucoup de chevaux répondent à cette erreur technique de la part de l'entraineur en déplaçant leurs antérieurs en arrière sous leur corps. Les Allemands ont critiqué François Baucher, disant que ses chevaux ressemblaient à des chèvres des montagnes sur une crête durant le piaffer

Eh bien il y a beaucoup de chèvre des montagnes sur une crête dans les carrés de dressage.Quand la position de l'antérieur est déplacé vers l'arrière, les antérieurs ne sont plus capable de propulser le corps du cheval vers le haut comme ils le devraient Contrairement à la fausse croyance que les postérieurs propulsent le corps du cheval vers le haut dès qu'il y a contact avec le sol, il s'avère en réalité qu'en premier lieu il a une action de décélération.Lorsque l'activité de propulsion commence, qui est essentiellement la seconde moitié de la position, le postérieur est vertical sous la croupe et ensuite se déplace derrière le corps du cheval . La force de propulsion produite par le postérieur est donc une force essentiellement horizontale. 

Comme la poussée générée par les postérieurs voyages à travers la colonne vertébrale thoraco-lombaire, elle est soumise à la gravité et, si elle n'est pas compensée par le travail des muscles du dos, un pourcentage de la poussée générée par les postérieures charges les antérieurs.

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