La facon dont le cheval est manipulé apres la naissance,l'environnement dans le quel le cheval vit (Rivera et al 2002, Manteuffel et al 2009, Søndergaard et Ladewig 2004), la discipline choisie (Hausberger 2009) mais egalement le type d'entrainement a un impact sur les emotions du cheval .
Il est ancré d'un point de vue éthique, que la douleur et la peur ne devraient pas faire partie de l'entraînement, néanmoins les expériences et les émotions positives tendent à être ignorées. Afin de rendre l'entraînement optimal, les besoins émotionnels des animaux devraient être mis au premier plan et ce même avant de commencer le dit entraînement...Les chevaux vivant en pâture montrent moins de comportements négatifs
durant l'entraînement et mettent moins de temps à terminer la procédure d'entraînement (Rivera et al 2002).
Si les besoins fondamentaux du cheval ne sont pas respectés alors, l'animal réagira négativement émotionnellement et comportalement, ce qui bien sûr aura une influence lors des interactions quotidiennes et de l'entraînement ou lors de compétitions..
Un environnement pauvre conduit à un manque de stimulation moteur et sensoriel et entraîne une altération du développement du cerveau (Van Praag, et al 2000)Un contact forcé qui a lieu tôt dans la vie du poulain peut induire une réticence aux contacts humains par la suite (Henry et al.2009 ) La privation de certaines activités considérées comme étant essentielles par une espèce peut entraîner une réponse au stress
similaire à la privation de nourriture (Mason et al. 2001). Les chevaux soumis à des situations stressantes (isolation sociale, restrictions de mouvements ou alimentaire) peuvent développer des stéréotypies (ex tics d'écuries) qui entraînent une baisse de capacité de l'apprentissage (Hausberger et al 2007) mais aussi en fait des êtres plus pessimistes (Brilot et al 2010).
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